Le lundi 29 juillet 2024, le Premier ministre Garry Conille s’est rendu à l’hôpital de l’Université d’État d’Haïti, accompagné d’une escorte policière renforcée. Cette visite a été brusquement interrompue lorsqu’un groupe de bandits armés a attaqué le plus grand établissement hospitalier du pays, qui se trouve dans un état de délabrement avancé.
Selon les sources disponibles, « alors que le Premier ministre Garry Conille inspectait les installations de l’hôpital général, des individus armés ont encerclé l’établissement et ont ouvert le feu. Cette attaque a provoqué une grande panique parmi les personnes présentes, mettant en péril la sécurité du Premier ministre ainsi que celle de nombreux autres individus. »
Cet incident met en lumière une fois de plus l’absence de contrôle de l’État sur la situation sécuritaire. Il semble que le gouvernement peine à reprendre le contrôle de l’Hôpital Universitaire d’Haïti. La question se pose désormais : quand les autorités mettront-elles en œuvre des actions plus décisives pour évincer les gangs armés ? Quel est le rôle exact des forces kényanes depuis leur arrivée en Haïti ? Ce sont des interrogations qui restent en suspens.