Le dimanche 4 août 2024, les gangs armés ont encore une fois défié l’autorité du Premier ministre Garry Conille, malgré l’état d’urgence sécuritaire décrété pour 14 communes du pays. Cette mesure, censée restaurer l’ordre, semble avoir peu d’impact face à l’intensification de la violence des bandits.
L’efficacité des policiers kényans déployés en Haïti est de plus en plus contestée, et leur présence semble insuffisante pour contrer la montée des violences. La Police nationale d’Haïti, dirigée par un Commandant dont le passé est marqué par l’échec, semble dépourvue d’un plan stratégique efficace pour neutraliser les gangs qui contrôlent désormais plus de 80% de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Le gouvernement de Garry Conille paraît incapable de restaurer la sécurité, et la population perd chaque jour un peu plus confiance en sa capacité à résoudre la crise. Haïti, déjà en grande difficulté, semble se diriger vers une nouvelle impasse, alors que les espoirs placés en ce nouveau dirigeant, arrivé des États-Unis, s’effritent. Le pays attend désespérément une solution véritable, alors que les précédents efforts ont échoué.