L’ex-président français Nicolas Sarkozy a été placé sous surveillance électronique ce vendredi 7 février 2025, suite à sa condamnation en décembre dernier à une peine d’un an de prison. Cette mesure de surveillance intervient alors que l’ancien chef de l’Etat a été définitivement reconnu coupable, le 18 décembre 2024, de corruption de magistrat et de trafic d’influence, dans le cadre de l’affaire Bismuth, rapporte BFMTV.
Une peine aménagée avec des restrictions de sortie
Selon les informations du parquet de Paris, la décision de placer Nicolas Sarkozy sous bracelet électronique permet à l’ex-président de quitter son domicile entre 8h et 20h. Il est également autorisé à sortir jusqu’à 21h30 les lundis, mercredis et jeudis, jour de son audience au tribunal de Paris dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
Abandon des engagements internationaux
En conséquence de sa condamnation, Nicolas Sarkozy a renoncé à ses engagements internationaux, y compris ceux liés à son statut d’ancien Président de la République. Cela signifie qu’il ne pourra plus participer à des événements tels que les festivités du 14 juillet, ont indiqué des sources judiciaires à BFMTV.
Cette condamnation marque un tournant dans l’histoire judiciaire française, puisque c’est la première fois qu’un ancien chef d’Etat est placé sous bracelet électronique. La Cour de cassation a rejeté son pourvoi le 18 décembre 2024, confirmant la décision de la Cour d’appel. Par la suite, le 28 janvier 2025, le juge d’application des peines a fixé la date d’exécution de cette mesure, à compter du vendredi 7 février.