Ce lundi 24 mars 2025, Delmas 19 a été le théâtre d’une nouvelle vague de violence. Des individus armés non identifiés ont attaqué plusieurs camionnettes circulant dans les zones du Bas-Delmas, notamment à Delmas 29 et Delmas 19. Selon les premières informations, au moins un chauffeur de transport public a été tué et plus d’une vingtaine de personnes ont été blessées par balles.
Selon des riverains, ces attaques sont l’œuvre de la coalition criminelle Viv Ansanm qui multiplie les assauts sur les axes routiers. Selon la Radio Télévision Caraïbes, l’hôpital universitaire La Paix est actuellement débordé par l’afflux de blessés. Le service des urgences a du mal à faire face au nombre croissant de blessés.
Face à cette montée de l’insécurité, l’angoisse gagne la population. Se déplacer est devenu une menace permanente et l’incertitude pèse sur la vie quotidienne. De plus, l’absence de réponses concrètes de la part des autorités renforce un sentiment d’abandon généralisé, laissant place à la peur et à l’impuissance.
Pendant ce temps, la capitale semble s’enfoncer un peu plus dans un cycle de violence incontrôlable. Alors que les coups de feu retentissent et que les blessés affluent dans les hôpitaux, la vie continue sous la menace constante des bandes armées. La population, livrée à elle-même, tente de survivre dans un climat de terreur persistante.