Jean Harvel Jean-Baptiste, ministre haïtien des Affaires étrangères, symbolise l’échec et la corruption de la diplomatie haïtienne.
Son mandat, marqué par le clientélisme, le gaspillage des fonds publics et la trahison des intérêts nationaux, a transformé les représentations diplomatiques en réseaux de favoritisme.
Proches, alliés politiques et membres de sa famille ont été privilégiés au détriment de la compétence.
Son isolement politique s’accentue, comme en témoigne son exclusion récente d’une délégation officielle en Jamaïque.
Son limogeage imminent en juin semble inévitable.
Pire, il a dilapidé des ressources publiques dans des contrats de lobbying à Washington pour tenter de devenir Premier ministre, alors qu’Haïti sombre dans la violence et l’instabilité.
Son départ urgent s’impose pour restaurer la crédibilité internationale du pays.
Une enquête judiciaire sur ses agissements est nécessaire pour mettre fin à l’impunité et tourner la page de cette gestion désastreuse.