L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) a publié un rapport alarmant sur la situation des personnes déplacées en Haïti. Dans ce document de 67 pages, l’OPC dénonce les conditions de vie catastrophiques et déshumanisantes dans les camps où vivent des milliers de personnes fuyant la violence des bandes armées.
Le rapport souligne que les conditions de vie dans ces camps ne répondent pas aux normes minimales de la dignité humaine. Les espaces de vie, souvent insalubres, ne sont pas adaptés à l’hébergement d’individus et encore moins de familles entières.
Des conditions sanitaires dramatiques
L’OPC décrit des conditions sanitaires déplorables, propices à la propagation des maladies. Parmi les problèmes récurrents, on peut citer les infections cutanées telles que la gale et les infections vaginales, qui touchent de nombreuses personnes déplacées.
Le rapport souligne que les conditions de vie dans ces camps remettent en cause plusieurs droits fondamentaux, notamment le droit à la santé, à l’éducation, au logement, à l’alimentation et à la dignité.
Une vulnérabilité accrue
L’OPC souligne que ces personnes déplacées, en raison de leurs conditions de vie précaires, font partie des populations les plus vulnérables, nécessitant une protection spécifique. Selon l’Organisation internationale pour les migrations, environ un million de personnes ont dû fuir leur domicile en raison de la violence des gangs. En 2024, plus de 5 000 personnes ont perdu la vie, ce qui démontre la gravité de la situation et la violation des droits de l’homme dans le pays.