L’Organisation des Nations Unies à travers son Comité de sanctions veut définitivement enlever le sommeil à certains hommes politiques et d’affaires haïtiens. Ainsi, dans son rapport, le groupe d’experts de l’ONU affirment disposer de preuves « tangibles » que l’homme d’affaires Reynold Deeb finance des membres de gangs pour protéger son entreprise.
Toujours selon le document onusien, le « vendeur des produits Bongù » payait un chef de gang pour mener ses activités dans des ports. Ce qui de l’avis de certains observateurs est un secret de polichinelle.
Plus loin, les experts de l’ONU ont fait savoir que Reynold Deeb savait financer le mouvement populaire « Peyi lòk » orchestré par les opposants du Président Jovenel Moïse, pour déstabiliser son pouvoir.