Alors que la République dominicaine annonce des plans de déportations massives d’Haïtiens, le Conseil présidentiel de transition (CPT) reste silencieux, ce qui soulève des inquiétudes quant à la situation des droits de l’homme.
Depuis plus de quatre jours, les autorités dominicaines annoncent des projets de déportations massives d’Haïtiens, mais le Conseil présidentiel de transition (CPT) reste étrangement silencieux. Ce silence devient d’autant plus inquiétant que des images d’Haïtiens humiliés et maltraités par le gouvernement dominicain ont été diffusées sur les réseaux sociaux, suscitant de vives inquiétudes.
Le silence du CPT coïncide avec la nomination imminente d’un nouveau président du Conseil. Leslie Voltaire, candidat retenu pour succéder à son prédécesseur, a récemment passé plus de 50 jours en République dominicaine pour des soins médicaux, selon Radio Métronome. Cela soulève des questions quant à son engagement à défendre les droits des Haïtiens, en particulier dans le contexte des déportations actuelles.
Pourquoi le CPT reste-t-il silencieux ? Est-ce pour préserver les relations avec la République dominicaine, ou par incapacité à réagir face à une crise pressante ? Les Haïtiens, souvent exclus des débats politiques, méritent des réponses. Ce silence peut être perçu comme une forme de complicité passive ou d’inaction face à une crise humanitaire.
L’enjeu est crucial : il en va de la dignité du peuple haïtien. Il est essentiel que des institutions telles que le CPT prennent position et agissent pour protéger les droits fondamentaux de chaque individu. Il est temps d’écouter les voix des plus vulnérables et de remettre en question ce silence qui pourrait avoir de graves conséquences pour la communauté haïtienne.