Six mois après l’installation du Conseil présidentiel de transition(CPT) et du gouvernement, Haïti reste en crise. La situation du pays ne s’améliore pas et les problèmes s’aggravent. Les espoirs de résolution des difficultés s’amenuisent de jour en jour, laissant les citoyens dans une frustration croissante.
Le vendredi 18 octobre 2024, lors d’une émission sur Radio Caraïbes, plusieurs citoyens ont exprimé leur mécontentement. Ils ont dénoncé l’inaction du gouvernement qui, selon eux, est plus préoccupé par ses querelles internes que par les problèmes du pays. Pendant ce temps, Haïti s’enfonce dans le chaos et la population souffre d’insécurité, exposée à la violence des gangs.
En plus de cette insécurité, la faim devient un problème majeur. Plus de la moitié de la population peine à trouver de quoi se nourrir chaque jour. Cette crise alimentaire montre l’incapacité du gouvernement à réagir, ce qui rend la situation encore plus urgente.
De nombreux Haïtiens parlent désormais d’un soulèvement général. Les appels à la révolte se multiplient, nourris par la frustration et le sentiment de trahison à l’égard d’un gouvernement qui n’a pas su répondre aux attentes. La colère monte et, si elle n’est pas entendue, elle pourrait se transformer en une crise plus grave.
Le gouvernement de transition ne peut plus rester inactif. Les dirigeants doivent mettre de côté leurs querelles personnelles et se concentrer sur les besoins de la population. Haïti ne peut pas se permettre de s’enfoncer davantage dans la crise.