Le 19 octobre 2024, le quartier de la Cité Militaire à Delmas a été le théâtre d’une tragédie, avec la mort de Kishie Sincima, 17 ans, touchée par une balle perdue alors qu’il se trouvait chez elle. Cet incident met en évidence la montée inquiétante de la violence à Port-au-Prince, où des coups de feu sont entendus depuis trois jours dans différents quartiers, dont Champ de Mars, Solino, Bel-Air et Bas de Delmas.
La situation devient critique et de nombreux citoyens craignent pour leur sécurité, car n’importe qui peut se retrouver, sans avertissement, dans la trajectoire d’une balle perdue. La colère et l’inquiétude grandissent au sein de la population, qui s’interroge sur le manque de protection de la part des autorités.
Alors que les habitants pleurent Kishie, les discussions au sein du Conseil présidentiel de transition et du gouvernement se poursuivent, chacun cherchant à exercer un plus grand contrôle. Malheureusement, la sécurité ne semble pas être une priorité.
Dans le même temps, la présence de soldats jamaïcains et bahaméens au sein de la Mission multinationale soulève des doutes quant à leur efficacité dans la lutte contre les gangs. Des événements récents ont amené l’opinion publique à s’interroger sur la capacité de la mission à faire face à la violence qui touche tant d’innocents.
La mort de Kishie Sincima nous rappelle l’urgence d’une action concrète pour lutter contre la violence à Port-au-Prince. Les citoyens exigent des mesures concrètes et un engagement fort des autorités pour rétablir la paix et la sécurité.