Le Premier ministre Garry Conille a exigé l’éviction de trois conseillers de la Banque Nationale de Crédit (BNC), impliqués dans un scandale de corruption. Cette demande a provoqué une vive réaction du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), créant des tensions au sein du gouvernement.
Dans sa déclaration, Garry Conille a souligné la nécessité de restaurer la confiance dans les institutions du pays. Il a souligné que personne ne devait être au-dessus de la loi et que des mesures devaient être prises à l’encontre des conseillers impliqués dans l’affaire BNC.
Cependant, la réponse du CPT a été immédiate. Un membre influent du conseil d’administration a rejeté la demande du Premier ministre, affirmant qu’il n’avait pas le pouvoir d’exiger la révocation des conseillers. Selon lui, cette demande constituait une ingérence dans le fonctionnement du conseil.
En attendant la résolution de cette crise, la population haïtienne continue d’être confrontée à la violence des gangs qui contrôlent plusieurs quartiers de la capitale. Face à l’instabilité politique et à la montée de l’insécurité, les citoyens se sentent de plus en plus abandonnés par leurs dirigeants.