Le gouvernement dominicain a confirmé qu’il poursuivait sa politique de rapatriement massif des sans-papiers, avec environ 10 000 déportations par semaine. Cette position reste inchangée malgré les récentes déclarations de la ministre haïtienne des affaires étrangères, Dominique Dupuy, qui a affirmé que les déportations avaient diminué grâce à ses efforts diplomatiques.
En réponse, la ministre dominicaine de l’Intérieur, Faride Raful, a démenti cette information sur le réseau social X (anciennement Twitter). Elle a insisté sur le fait que ni Haïti ni aucune organisation internationale ne pouvait interférer dans les décisions migratoires de la République dominicaine, soulignant que ces affirmations étaient fausses.
Cette politique de rapatriement intervient dans un contexte tendu entre Haïti et la République dominicaine, les deux pays ayant des relations diplomatiques souvent compliquées, notamment sur la question migratoire. Le gouvernement dominicain justifie cette stratégie par la sécurité nationale et la pression démographique liée à l’arrivée massive de migrants haïtiens.
Alors que les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent le traitement réservé aux migrants, la République dominicaine reste inflexible. Pour le gouvernement dominicain, le contrôle des frontières et le maintien de l’ordre public sont primordiaux, malgré les appels internationaux à plus de clémence dans le traitement des migrants.