La commune de Cabaret, dans le département de l’Ouest, est en proie à une insécurité grandissante. Selon Étienne Louisel France, directeur départemental du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), plus de 138 écoles ont été contraintes de fermer leurs portes en raison des attaques du gang « Taliban » et de ses alliés du gang du Village de Dieu. Cette situation met en péril l’éducation de nombreux enfants, certaines écoles ayant été détruites et d’autres ayant suspendu les cours par précaution.
La menace des groupes armés pèse également sur les écoles de la commune voisine de l’Arcahaie, où plus de 220 établissements risquent d’être fermés. Ces violences, survenues en plein début d’année scolaire, bloquent l’accès à l’éducation pour des milliers d’élèves et plongent les familles et les enseignants dans l’incertitude.
Bien que le Ministère de l’Education espère une réouverture rapide des écoles, la situation reste tendue à Cabaret, où de nombreuses familles et enseignants ont quitté la région pour fuir l’insécurité. Le MENFP travaille à soutenir les écoles dans d’autres zones, notamment en fournissant du matériel scolaire et en relocalisant certains établissements, mais à Cabaret, la violence reste un obstacle majeur à l’éducation.