L’échange entre Fritz Alphonse Jean, président du Conseil présidentiel de transition d’Haïti, et Marco Rubio, sénateur américain, a récemment mis en lumière la question de la corruption, qui représente un obstacle majeur à la stabilité du pays.
Au cours de leur rencontre, les deux dirigeants ont discuté des défis sécuritaires pressants auxquels Haïti fait face, notamment la montée de l’insécurité liée aux activités de corruption.
Le dossier des inculpés dans l’affaire de corruption de la Banque Nationale de Crédit a été abordé.
La situation en Haïti est marquée par une insécurité croissante, mais il est impératif que la lutte contre les gangs soit accompagnée d’une lutte déterminée contre la corruption, qui continue d’affaiblir les institutions du pays.
Les propos de Marco Rubio ont souligné la nécessité d’une approche holistique pour traiter ces problèmes. Il a averti que l’absence d’action concrète concernant la corruption pourrait compromettre la confiance du public envers les efforts visant à rétablir la sécurité.
En effet, une lettre signée par plusieurs membres du Congrès américain a exprimé l’urgence d’une coopération régionale qui aborde simultanément ces enjeux interconnectés.
Dans cette lettre, les législateurs ont exhorté Marco Rubio à profiter de sa visite dans les Caraïbes pour clarifier comment les États-Unis, à travers le département d’État qu’il dirige, comptent mobiliser la communauté internationale afin d’allouer les ressources nécessaires pour freiner les gangs et leurs complices parmi les élites corrompues, tout en soulageant les souffrances humaines en Haïti.
Pour stabiliser le pays, il est crucial que la communauté internationale, et en particulier les États-Unis, s’engage résolument à promouvoir des réformes en profondeur.
La lutte contre l’insécurité et la corruption doit aller de pair pour restaurer la confiance de la population et garantir un avenir meilleur pour Haïti.