L’ancien Premier ministre haïtien Jean Max Bellerive tire la sonnette d’alarme face à la montée des gangs armés en Haïti. Selon lui, ces groupes représentent une menace sérieuse qui a déjà compromis la paix et la stabilité internes du pays.
Bellerive souligne que la prolifération de ces organisations criminelles n’est pas seulement un danger pour Haïti, mais risque également d’avoir des répercussions au-delà de ses frontières. Il a averti que la République dominicaine voisine pourrait bientôt subir les effets déstabilisateurs de cette violence organisée.
L’ancien chef de gouvernement a exprimé ses inquiétudes dans un contexte d’insécurité croissante, notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Des gangs contrôlent plusieurs zones stratégiques, entravant les déplacements, les activités économiques et les services essentiels.
La République dominicaine, qui partage l’île avec Haïti, suit de près l’évolution de la crise. Les autorités dominicaines ont renforcé la sécurité aux frontières, craignant que le chaos haïtien ne s’étende à leur territoire.
Jean Max Bellerive appelle à une réponse régionale coordonnée et à un soutien international accru pour contenir la menace. Il a souligné l’urgence de rétablir la paix en Haïti, non seulement pour les Haïtiens eux-mêmes, mais aussi pour la stabilité de toute la région des Caraïbes.