Le Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé a annoncé, le vendredi 23 mai 2025, l’engagement ferme de son gouvernement dans la lutte contre la corruption, l’insécurité et le retour à l’ordre constitutionnel. Cette déclaration a été faite à l’Hôtel Montana lors du lancement officiel du projet de Partenariat pour la mise en place d’une plateforme multi-acteurs de lutte contre la corruption.
Ce projet, porté par l’organisation Ensemble Contre la Corruption avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), vise à construire une feuille de route nationale impliquant à la fois les institutions publiques et les acteurs de la société civile. Il prévoit une mobilisation concertée contre la corruption à travers un cadre de coordination durable.
Dans son discours, le chef du gouvernement a qualifié la corruption de « menace directe pour le développement » du pays. Il a souligné la détermination de son administration à ne tolérer aucune forme de complaisance en la matière. « Notre gouvernement adopte une politique de tolérance zéro », a-t-il insisté.
Plusieurs institutions clés seront mobilisées dans le cadre de cette plateforme, notamment l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA), le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), l’Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF) et la Commission Nationale des Marchés Publics (CNMP).
En lançant ce partenariat, le gouvernement entend renforcer la transparence, restaurer la confiance des citoyens dans les institutions républicaines et créer les conditions d’un développement durable. Cette initiative s’inscrit dans la volonté affichée du gouvernement de transformer radicalement la gouvernance publique.