Depuis plusieurs jours, la capitale haïtienne fait face à une nouvelle pénurie de carburant. Les véhicules font la queue devant les stations-service fermées et les citoyens cherchent désespérément de l’essence pour continuer leur vie quotidienne.
A Delmas 52, 48 et 83, plusieurs stations ont gardé leurs réservoirs fermés. La raison ? Le terminal de Varreux, principal centre de distribution du pays, est bloqué depuis trois jours par des membres du groupe armé « Viv Ansanm ». Ce blocage empêche la distribution normale du carburant dans tout le pays.
Une fois de plus, c’est la population qui souffre. Sans essence, les transports sont perturbés, les prix risquent d’augmenter et de nombreuses personnes ne peuvent se rendre au travail, à l’école ou à l’hôpital.
Face à cette situation, nous ne pouvons que nous interroger : pourquoi l’Etat ne protège-t-il pas mieux un site aussi important que le terminal de Varieux ? Pourquoi laisse-t-on des groupes armés contrôler les ressources essentielles du pays ?
La population est fatiguée. Elle a besoin d’un État fort qui agisse pour protéger ses droits et garantir l’accès aux services de base. Car vivre sans carburant, c’est vivre sans mobilité, sans activité, sans espoir.