Le conseiller président Leslie Voltaire a adopté une position ferme sur la crise sécuritaire du pays. Dans une déclaration publiée sur X (anciennement Twitter) ce mercredi 11 juin, il rejette catégoriquement toute idée de négociation avec les bandes armées, qu’il qualifie de terroristes.
« Haïti ne peut envisager de dialoguer avec des terroristes », a martelé M. Voltaire, quelques heures après avoir salué l’implication du nouveau secrétaire général de l’OEA, Albert Ramdin, dans la recherche d’une solution à la crise haïtienne. Un avertissement clair à la communauté internationale, parfois tentée de prôner des approches inclusives, même à l’égard d’acteurs violents.
Selon lui, le moment est venu de lutter pour la dignité du peuple haïtien, et non de faire des compromis avec ceux qui sèment la terreur. « Chaque jour, des policiers et des soldats tombent, des enfants dorment dans la rue », a-t-il rappelé, soulignant l’impact dramatique de la violence sur les familles et les communautés.
Pour le conseiller-président, négocier avec les gangs reviendrait à trahir la mémoire des victimes et les espoirs des générations futures. Il appelle à la fidélité à une vision basée sur « la justice, la sécurité et des institutions fortes », rejetant toute solution de compromis avec les chefs de gangs.
Alors que les efforts diplomatiques se multiplient pour sortir Haïti de l’impasse, la déclaration de Leslie Voltaire affirme clairement une ligne rouge : les groupes armés ne seront jamais considérés comme des interlocuteurs légitimes.