Les termes de l’Accord du 21 décembre 2022, prévoyant la mise en place d’un nouveau Conseil électoral provisoire (CEP) et l’organisation des élections générales, violés et non-appliqués, la présidente du Haut conseil de la transition (HCT), Mirlande Hyppolite Manigat, prédit un avenir incertain pour le premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry et la structure qu’il a même créée à partir du 7 février 2024.
Dans environ trois mois, le successeur de Jovenel Moïse devrait être installé au Palais national selon l’accord du 21 décembre qui prévoyait la tenue des élections à la fin de cette année. Constatant l’impossibilité de respecter cette date butoir du 7 février 2024, la présidente du Haut Conseil de la Transition (HCT), Mirlande H. Manigat impute la responsabilité au chef du gouvernement.
La présidente du Haut conseil de la transition (HCT), Mirlande Hyppolite Manigat, déclare constater qu’un vide à la tête de l’État, de la Primature, se profile en raison des retards enregistrés dans l’application de l’Accord du 21 décembre 2022. Dans le cadre d’une interview accordée à Radio Kiskeya, le mercredi 1er novembre 2023, l’ancienne candidate à la Présidence soutient que le pays risque de faire face à d’autres vides institutionnels.
Selon la veuve du feu professeur Leslie Manigat, des retards considérables ont été enregistrés dans le processus devant aboutir au retour à la normalité constitutionnelle. Elle croit que le locataire de la Primature n’a pas pris les dispositions nécessaires pour
Dans une correspondance adressée récemment au neurochirurgien, la présidente du HCT avait critiqué l’indifférence du Premier ministre face à l’enlèvement du secrétaire général de l’institution Anthony V. Saint-Pierre, libéré contre rançon après plusieurs jours de séquestration. Ce qui laisse entrevoir un certain malaise entre la Primature et le HCT.