Dans le paysage politique haïtien, la figure de Jean Harvel Jean Baptiste s’impose, mais pas pour les raisons que l’on pourrait espérer.
Son ambition manifeste de devenir Premier ministre semble primer sur toute autre considération, au point de compromettre les fondements même de la diplomatie haïtienne.
En effet, ses choix de nominations révèlent un dédain inquiétant pour la compétence et l’intégrité.
L’inclusion de personnalités controversées, comme Léandre, dont les antécédents de corruption sont bien documentés, soulève de sérieuses questions sur les critères de sélection au sein de son administration.
Il est d’autant plus préoccupant de constater que des individus manifestement incompétents, incapables même de remplir un formulaire, se voient offrir des postes clés sur la recommandation des membres du CPT.
Cette approche témoigne d’une gestion désinvolte et d’un mépris pour l’expertise nécessaire à des fonctions diplomatiques vitales pour le pays.
En agissant de la sorte, Jean Harvel Jean Baptiste ne fait pas seulement le choix de l’opportunisme ; il sacrifie la crédibilité et l’honneur de la diplomatie haïtienne sur l’autel de son ambition personnelle.
Le ministre des Affaires étrangères a accordé plus de 200 contrats de 5 000 dollars par mois par personne, seulement entre les États-Unis et le Canada, un chiffre sans précédent dans l’histoire de la diplomatie haïtienne.
Ces contrats sont souvent attribués sans véritable transparence ni justification, renforçant l’idée d’un système favorisant le népotisme.
Jean Baptiste semble s’illustrer comme le ministre le plus incompétent de l’histoire de la diplomatie haïtienne, par manque flagrant de vision et de responsabilité.
Son approche, centrée sur des intérêts mesquins, met en péril non seulement sa carrière, mais également l’avenir diplomatique d’Haïti.