La rémunération des neuf membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a suscité l’indignation de plusieurs milieux. Selon des informations relayées par le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), les avantages accordés aux conseillers présidentiels pèsent lourdement sur les finances publiques.
Chaque membre reçoit un salaire mensuel de 225 000 gourdes, auquel s’ajoutent divers avantages : 400 000 gourdes pour une résidence secondaire, 500 000 gourdes pour une carte téléphonique, 4 500 000 gourdes pour les » frais de renseignement « , 300 000 gourdes pour le carburant, 2 500 000 gourdes sur une carte de débit, 75 000 gourdes pour les frais de fonctionnement, 500 000 gourdes pour le conjoint, 75 000 gourdes pour l’approvisionnement du réfrigérateur et 925 000 gourdes pour les repas.
À cela s’ajoutent 3 500 000 gourdes par mois pour les petits déjeuners et les déjeuners, selon le RNDDH. Au total, la rémunération totale des neuf membres du CPT s’élève à 93.500.000 gourdes par mois, sans compter d’autres dépenses supplémentaires, notamment celles liées aux fêtes de Pâques et aux voyages à l’étranger.
Cette situation soulève de nombreuses questions sur la gestion des fonds publics, dans un contexte où la majorité de la population haïtienne est confrontée à de graves difficultés économiques.