L’expulsion de 180 417 Haïtiens par la République dominicaine entre octobre 2024 et mars 2025 soulève des questions cruciale sur la gestion des flux migratoires et les relations bilatérales.
Ces expulsions, orchestrées dans le cadre d’un plan de régulation, révèlent des tensions historiques entre les deux nations.
En effet, le rythme des renvois, avec des chiffres atteignant jusqu’à 40 223 expulsions en un mois, témoigne d’une politique migratoire stricte, touchant notamment des zones clés comme le Grand Saint-Domingue et Santiago.
Face à cette situation, le silence de notre diplomatie est préoccupant.
L’absence de réaction est non seulement un manque de solidarité envers nos compatriotes, mais également une opportunité manquée de défendre les droits humains.
Les enjeux migratoires ne peuvent être réduits à des simples chiffres; ils impliquent des vies, des familles et des histoires.
Il est impératif que notre gouvernement prenne position, engage un dialogue constructif avec la République dominicaine et explore des solutions durables.
Le respect des droits de l’homme et la protection des plus vulnérables doivent être au cœur de toute politique migratoire.
Une diplomatie active et engagée est essentielle pour préserver notre dignité nationale.